Dernière course avant la Mini-transat
La Transgascogne 6.50 c’est un peu la répétition générale avant la Mini-Transat qui a lieu dans deux mois et l’on a coutume de dire que son classement annonce celui de Transat 6.50… C’est surtout l’occasion pour les miniïstes de jauger la concurrence, peaufiner leur matériel sur ce parcours complet et technique et se qualifier pour l’épreuve finale. Pour ses 30 ans, la course s’offre des petits changements : nouvel organisateur et parcours légèrement modifié. Mais le socle est là : épreuve en solitaire ou en double, pas d’assistance extérieure, 590 milles à parcourir et toujours quatre classements distincts : « Proto Solo » ou « Proto Double », « Série Solo » ou « Série Double ».
Appareillage le 30 juillet
La flotte des 60 monocoques réunie à Port Olonna appareillera aux sables d’Olonne dimanche 30 juillet à 12h02 (précisément et fidèlement !) et ralliera Avilés en Espagne en passant par Belle-Ile qu’il faudra laisser à bâbord. Cette première étape, longue de 345 milles, est sportive et tactique, notamment dans les courants difficiles jusqu’à Belle-Ile et lors de la descente jusqu’en Espagne où les petits voiliers peuvent souffrir des orages qui surviennent dans le golfe de Gascogne. Sur la côte cantabrique, il faudra prendre garde au vent et à la brume.
Le sprint du retour
Après un petit temps de récupération, le 5 août, les concurrents se lanceront dans la bagarre de la deuxième étape pour remonter le plus rapidement possible les 245 milles jusqu’aux Sables d’Olonne. La difficulté se trouve au large des côtes vendéennes car la mer y est souvent compliquée. On attend généralement les premiers 24 heures après le départ des Asturies mais, attention aux surprises…